Les batteries d’artilleries sont d’une importance de premier plan pour la défense de la place fortifiée de Belfort. Entre 1874 et 1884, elles sont utilisées pour couvrir l’angle mort d’un fort, voir compléter son armement.
Après la crise de l’obus torpille, ces batteries sont utilisées en nombre pour disperser l’artillerie des forts dans ses alentours. Cela a pour effet de rendre leur destruction plus compliquée (les batteries sont cachées et éparpillées, rendant leur destruction fastidieuse) et de ne pas concentrer tout le feu ennemi sur la fortification principale.
Les batteries sont placées dans des tranchées, le long desquelles on place de 4 à 8 plates-formes de tirs, séparées par des traverses abris en terre.
Leur ravitaillement est assuré par le réseau de chemin fer de voie de 60. Les batteries sont utilisées de 3 manières différentes :
– Les batteries à vue directe, ou de crête, sont armées de cannons de type 155L, 120L, 95, 90 ou 80, et effectuent des tirs tendus. Elles ont un visuel direct sur l’ennemi.
– Les batteries de défilement, ou hors de vue, sont armées d’obusiers de 155C, 120C, de mortiers de 220, ou de canons de 120L et 155L.
– Les batteries cuirassées (batteries les mieux protégées, avec armement placé sous tourelle) sont équipées de tourelles Galopin de 155R, ou tournantes de 155C.
La plus célèbre des batteries est celle des Sept Chevaux, qui protégeait les alentours de la citadelle.
Source : Fortiff’Séré (archive)
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