Le fort de l’OTAN, aussi appelé Ouvrage « G », fait partie d’un réseau de stations radar construit entre 1953 et 1958. Enfoui sous le mont Salbert, ce centre de détection abritait sept antennes radars disposées sur le fort lui-même. En 1958, environ 500 hommes, français et américains (surnommés “aviateurs” par les belfortains), travaillaient dans cette base radar.
Équipé d’un système d’air et d’un chauffage central au mazout, le fort était réparti sur 4 étages (pour une superficie d’environ 10 000 m²) et avait une autonomie en eau et en énergie de 3 à 4 mois. Le site est abandonné dès 1959, et reste propriété de l’armée jusqu’en 1972, date à laquelle la partie sommitale du fort est racheté par la ville de Belfort. Les antennes furent démontées à cette occasion, mais leurs bases sont encore présentes, bien que couvertes de terre.
Dans la seconde moitié des années 90, une association nommée “Les aventuriers de l’histoire” est conventionnée par la ville de Belfort pour sauvegarder et valoriser l’ouvrage. Hors, malgré les travaux de rénovation, de nombreuses intrusions et détériorations ont rendu le site dangereux et inaccessible pendant des années, menant à la dissolution de l’association et à l’abandon du projet. Cependant, en 2016, une association s’est formée, ATOMES (Association Touristique des Ouvrages Militaires et de l’Environnement du Salbert), qui a entamé des travaux de nettoyage et d’électrification du niveau 0 pour le rendre visitable. À l’heure actuelle, l’association propose divers parcours de visites guidées.
Source : Franchement fort
06 95 02 27 89
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D4 - 90000 Belfort - 47.66003863996117, 6.81936864010143
Lundi — Vendredi 9am – 5pm
Samedi — 10am – 3pm
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